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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 17:07

Je ne vais pas être nostalgique et je vais vous raconter une journée type sympa... Et puis le titre n'est pas tres bon car je pourrais tres bien revenir...

11h30
Apres le marche de montagne a Berastagi, je suis venu me réconcilier avec les marches aux poissons a Jimbaran. Il suffit de faire 4 kilomètres pour découvrir un contraste merveilleux. D'un cote de l'aéroport international de Bali, dont la piste s'élance dans la mer, le village de Kuta est blinde de touristes et de l'autre, le village de Jimbaran a très peu de touristes , une superbe plage, et beaucoup de pêcheurs.

J'ai passe ma matinée a observer ce petit monde s'affairer; le livreur de bloc de glace, le broyeur de glace, le peseur, le vendeur de gros ou de détail, le porteur de pain de glace ou de sac de poissons ou de bateau, le réparateur de moteur ou de filet de pêche et, bien entendu, le pêcheur. Beaucoup d' "eur"...et pas un seul surfeur.

Un vrai bonheur....Et si vous atterrissez un jour a Denpasar, je vous recommande de commencer par séjourner ici, a Jimbaran. 

12h30
La plage est superbe et après l'apero du midi, je n'ai pas résister a la tentation de plonger une tête. J'ai fait un 100 mètre nage libre - la nage forcée n'existe pas en Indonésie - pour aller tailler la bavette avant de prendre un poisson grille.

J'ai discute avec l'un des 4 matelots qui s'apprêtent a partir avec leur "boss" pour 2 jours / une nuit de navigation, a 200 miles d'ici, probablement vers les îles Sulawesi d'ou étaient originaire la moitie de l'équipage, et pêcher pendant 3 jours du "tuna". Ils embarquaient 1000 litres de "solar", d'une valeur de 7 millions de rupiah (une fortune ici...), et quelques pains de glace pour rapporter dimanche prochain pour 40 millions de rupiahs de thons.

Apres cet effort, je me suis pris un peu de réconfort ; 3 clams, un red snapper grille et un verre de blanc...dans un restaurant qui aura eu le plaisir d'avoir un client, moi, simple contemplateur de la superbe baie et fin dégustateur de poisson grille. Décidément, c'est la journée en "eur".

15h00

Sur la route de Jimbaran a Ulu Watu, je me suis arrête devant l'entrée gigantesque du "Pecatu Indah Resort". Par curiosité, et parce que j'adore le luxe, j'ai pris mon air de businessman avise et j'ai franchi sans encombre le poste de garde. J'ai alors emprunte des kilomètres d'avenues (2 fois 2 voies avec un trottoir au milieu...) et contourne des ronds-points, similaires a ce que j'avais vus a Kuta de Lombok . Mais ici, c'est plus grandiose, j'ai bien du faire entre 5 et 10 kilomètres dans cette vaste zone vouée a la construction de milliers de bungalows. Aujourd'hui, il doit bien y avoir quelques hôtels (je suppose que les gardiens a l'entrée ne gardent pas que la belle chaussée bien goudronnée...) mais je ne les ai pas vus! Pourtant le golf sans golfeur est bien fini .

J'ai vu 2 chantiers dont un devait être termine en juillet 2008 : les terrassements sont viennent de commencer...Encore une erreur de planification! Vite, Jean-Claude, prend l'avion et vient tirer ici la ficelle...A défaut de grosse activité, on pourra toujours faire une pétanque, ce n'est pas l'espace qui manque...

Afin de compenser le manque de photo, j'ai relevé les liens qui vous feront rêver avant Noël;
www.griyaalampecatu.com
www.hole17.com
www.dreamland-villa.com 

En quittant une des avenues, je me suis égare dans un chemin de type "Sumatraien" pour arriver au "Balangan Sea Side View", très sympathique vue sur une plage , une barrière de corail et au loin des rouleaux et une vingtaine de surfeurs.

16h

La journée des "eurs" va s'achever et j'atteint l'objectif de ma journée, Ulu Watu. C'est superbe et j'ai enfin vu des surfeurs de près.

Vous imaginez une petite crique d'Etretat avec un petit escalier qui descend dans une faille. C'est donc très ombrage et vous vous croyez vraiment en Normandie....
Et pour ne pas vous décevoir d'avoir fait plus de 10000 kilomètres pour aller a la plage, les indonésiens ont remplace les galets par un peu de sable et une barrière de corail sur une largeur d'environ 50 mètres. Au delà, entre les 50 mètres et les 100 mètres de la plage, la mer fait ses vagues . Les surfeurs tentent de s'accorder avec ce mouvement , perpétuel mais toujours variable, pour se hisser au dessus de l'eau. Ils réussissent parfois mais cela ne dure jamais très longtemps. La mer conserve toujours le dessus, tous les surfeurs se cassent la figure et finissent dans le jacuzzi géant d'Ulu Watu. 

Petite précision, la falaise n'est pas en craie mais plutôt en roche volcanique que la mer a judicieusement rabotée au niveau de la petite plage pour faire un superbe parasol géant. Il faut dire qu'il y a plus de soleil en Indonésie qu'en Normandie...

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 05:42

J'ai lu qu'il y avait 700 km de bouchons en France. Si cela peut vous reconforter, en Indonesie, il n'y a pas plus de bouchon que de vin...


Juste une file non pas indienne mais indonesienne de jeeps Toyota ou Mitshubichi pour amener une centaine de photographes amateurs - peu de japonais mais beaucoup de francais et quelques indonesiens - a 3 heures du matin assister au lever du jour et du soleil sur le volcan du Bromo (2329 m) avec en toile de fond le volcan Semeru (3676m) qui crache ses poumons toutes les 30 minutes environ. Fumer en Indonesie n'est pas que le seul apanage des hommes, la Terre est aussi de la partie.
Et des docteurs, appeles vulcanologues, veillent a sa sante mais n'ont pas encore trouve la profonde raison de sa toux chronique.
Les indonesiens tentent de le reconforter en lui lancant des fleurs mais je crois qu'il ont surtout peur qu'il ne s'eleve encore plus haut et lui font des offrandes.





Je me suis donc leve a 3 heures du matin pour atteindre mon deuxieme objectif apres le Borobodur, assister au lever du soleil sur le Bromo. Je suis heureux comme un Bouddha mais je n'ai pas danse la javanaise sur la crete du Bromo, de peur de tomber dans le cratere.
Il ne faut pas trop rigoler et faire attention ou l'on marche. C'est plus dangereux que l'absence de plaque d'egout sur les trottoirs a Medan ou a Bondowoso ; un francais a glisse vers le cratere sulfure et chlore du volcan Ijen...Ce n'etait pas Jacques Chirac mais il a fait pschiiitttt...




Comme je tiens particulierement a la vie, je suis reste sur les chemins balises. Apres mon retour a l'hotel et ma petite douche foide matinale, j'ai ete dire "au revoir" aux gamins de l'ecole primaire de Cemoro Lawang avant d'entamer ma descente dans la vallee a pieds.
 
3 heures de marche, sac au dos et sur le ventre, j'ai marche au milieu de cette somptueuse vallee au calme reposant.


Ou presque, car je n'ai jamais rencontre autant de gens en si peu de temps.....


Une centaine de "hello Mister" a salue le marcheur solitaire !

L'un deux a commence a me serrer la main puis un deuxieme puis un troisieme....Je me croyais lance dans une campagne...electorale americaine!
L'adjudant chef etait jaloux...et j'ai arrete ce petit jeu. Je laisse Sarko venir me remplace ici dans 4 ans!
Comme quoi il il y aussi un chasse-croise sur les routes indonesiennes a la fin juillet, debut aout!


N.B. : toutes les autres photos en grandeur nature en cliquant ici ; voir les photos!

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 14:19

Je ponds, telle une poule indonesienne perdue au milieu d'une riziere, cet article apres celui sur Yogjakarta.

Cela ne correspond donc pas au deroulement chrono-logique de mon parcours...C est n'importe quoi!

Je fais donc comme les indonesiens qui editent parait-il des lois pour ne pas les respecter ; pour s'en convaincre, il suffit de voir comment le code de la route ou la legislation sur le temps de travail sont respectes (40 heures theoriques ici mais quand je vois les chantiers en activite le soir ou le dimanche, je me permets effectivement de douter du respect des lois).

Cela desole certains indonesiens mais je prends un certain plaisir a cette vie harmonieuse et paisible ou tout va bien "Mister".

Et contrairement a ce que j'aurais pu craindre d'un voyage en solitaire, je ne m'ennuye pas.

La vie de SDF est parfois difficile ; faire et defaire ses bagages tous les jours ou presque, chercher un toit pour s'abriter des pluies diluviennes qui n'arrivent pas, marcher seul et devoir repondre aux sempiternels "Hello Mister", affronter les parties d'echec de joueurs inverteres, ...

Mais heureusement, tout se deroule parfaitement bien ; je maitrise parfaitement l'arrangement des sacs dans les sacs , je trouve toujours une chambre avec un point d'eau pour ronfler paisiblement, je rencontre suffisament d'indonesiens ou de voyageurs du monde pour partager de bons moments, je gagne quelques parties d'echec, ...

Et j'arrive meme a rattraper le temps non perdu pour completer la description de mes etapes afin de faire remonter la note de mon blog qui est passee sous la moyenne le temps d'un instant seulement.

Apres mon long discours sur la javanaise, je vous laisse savourer mon Mie Goreng indonesien de la fin du mois de juillet et mes premiers pas a Java.

Jakarta

A Padang, je me suis leve le matin a 5h pour prendre le matinal avion de 8h00. Il est parti a 9:50!

Jakarta est une ville impressionnante. Je n'ai jamais vu de ville pareille avec des avenues ou autoroutes au milieu de quelques quartiers d'affaires qui ont tendance a tuer les petits quartiers pauvres.

Je suis entre dans un superbe hotel, le Mulia. Un palace de 36 etages d'une richesse inouie digne des standards europeens avec un service de gardiens equipes (portique de detection a l'entree, glace pour regarder s'il n'y a pas de bombe sous le taxi,...). Je voulais aller au spa mais c'est reserve aux clients qui payent entre 243 US dollars et 383 US dollar la chambre a prix discounte! La richesse et la parade des clients huppes qui sortent en tenue de soiree est presque impensable quand, a 100 metres de la sortie de ce palace, des jeunes mendient sur les avenues.

C'est le paradoxe de ce pays ou le luxe des grands magasins de style Cartier se pose sans complexe au centre d'un quartier avec des boutiques de style "Bouiboui", marque non encore deposee. Ici les magasins Carrefour sont des lieux de visites et d'achats presque luxueux.

Le bruit des motos et des bagnoles est tuant. La circulation infernale. Je n'y pas laisse ma peau mais j'ai rencontre une francaise au visage bien tumefie qui avait fait un salto arriere avec un becak qui voulait eviter prestement eviter une voiture ; cette figure n'est pourtant pas au programme officiel des danses traditionnelles indonesiennes!

Cette immense ville bien polluee baigne dans un impressionnant nuage roux dans qui agresse bien les yeux. Il faudrait presque faire comme les employes du fumeux temple chinois Dharma Jaya Bakti ; porter un masque de plongee!

La ville est tellement grande que pour aller quelque part, il faut necessairement prendre un moyen de transport ; bus de Jakarta jusqu'a 22 heures - en fait une sorte de RER car ici il n'y a pas de metro - une seule ligne aerienne en contruction pour rejoindre l'aeroport a la ville, bus traditionnel indonesien plutot populaire, taksi collectif, taksi individuel , bajaj ( tricycle a moteur) officiels ou non, ou moto. Le choix du mode de pollution est donc vaste.

Il est plus agreable de visiter les villes indonesiennes le dimanche ; il y a moins de bruit et de pollution mais quand meme suffisamment d'activite pour ne pas mourir d'ennui. Une autre particularite indonesienne est la quasi absence de temps morts. La vie commence tot vers 5 heures et s'essoufle vers 22h. Mais beaucoup de centres sont ouverts 24h/24 , des chantiers de construction travaillent tard la nuit voire le dimanche, des restaurants de bords de rues ou de routes veillent jusqu'a 5 heures du matin et les boites de nuit font aussi boites de jour, ouverte du vendredi soir au lundi matin !

Les indonesiens aiment bien sortir faire la fete en boite. Pour ma part, je me suis contente d'aller dans le "Manchester Cafe bar" ; extraordinnaire machine a pub pour que les indonesiens achetent des tee-shirts du club de football anglais. L'entree est a 60000 Rp soit 6 euros - tres chere car la biere, deja chere, est a 20000Rp dans les restaurants-bars. Le volume de la musique rock est pousse a fond : la seule chose a faire est d'ecouter la musique ou le groupe, regarder les supers films de pub dedies aux Champions du club de foot et...consommer encore une biere a 60000Rp.

Circulez, il n y a rien a voir pourrait etre la devise de la ville.


Le vieux Jakarta n'a conserve presque aucune trace de son histoire coloniale neerlandaise si ce n'est un pont levis, le superbe cafe Batavia, un peu cher mais tres agreable pour faire une pause, et les canaux ; ils voulaient se sentir chez eux certainement mais aujourd'hui ca sent bien l'odeur des egouts....Pourtant des gens habitent le long de ces canaux dans une odeur pestilentielle et nauseabonde!


Bogor

Mieux vaut donc sejourner a Bogor a 60km de Jakarta, soit en theorie 3/4h ou 1h1/2 de train . Retard au depart de 3/4 d'heure, arret pour reparer la climatisation puis arret a nouveau mais plus court pour regarder passer les trains peuvent transformer ce petit trajet en grand voyage...

Mais c'est sympa de trouver cette petite ville residentielle plus fraiche et moins polluee que Jakarta.


En m'y prenant une semaine a l'avance j'aurais pu visiter le palais d'ete de Sukarno, le premier president de la Republique qui aimait les poulets comme tous les indonesiens mais aussi les biches. Cela vaut le coup de faire plus de 10000 kilometres pour voir autant de biches qui se reproduisent dans ce grand parc depuis 1949...Je n'ai pas assiste aux scenes de reproduction mais ici Louis de Funes aurait ete heureux comme un pape.

Je n'ai pas compte toutes les biches ni toutes les especes vegetales du jardin botanique ; 12000 essences ...non polluantes, jalousement gardees par de celebres botanistes tellement amoureux de ce jardin de 100 ha que certains d'entre eux ont choisi de reposer pour l'eternite dans un petit cimetiere au milieu de cette verdure. Il y a peu de fleurs si ce n'est quelques orchidees parmi les nenuphars geants "Queen of the night", ainsi denommes car ils ne fleurissent que le temps d'une nuit.


Mon visa indonesien n'est valable que 60 jours (meme pas deux mois comme le precise l'ambassade a Paris..)et je n'ai pas encore l'eternite pour rester en Indonesie . Je ne suis reste qu'une matinee avec une bien agreable pause the au gingembre dans le cafe Daunan.

Les lignes regulieres de bus ne s'arretent pas en cours de route vers Bandung, J'ai donc pris des angkots (nom des petits taxi locaux) pour me faire deposer sur le bord de la route au col de Puncak qui domine une vallee assez verte et sympathique. Sur les photos ca ne donne pas grand chose et je vous invite a venir voir de vos propres yeux....En vrai routard, j'ai traverse des champs de the avant de retrouver le bord de la route et les petits routiers ou j'ai savoure un Nasi Goreng avec ...du the.


Apres cette apres midi champetre, un bus executive de course m'a emmene en deux heures top chrono a Bandung. J'aurais bien voulu accrocher ma ceinture quand le bus doublait tantot a droite, tantot a gauche sur l'autoroute a deux voies de la banlieue de Bandung. Je jubilais neanmoins de voir qu'un vehicule indonesien peut depasser le 60 km/h pour atteindre une vitesse de croisiere de 100 ou 110 km/h !



Bandung

Je me suis arrete a Bandung pour visiter les monuments Art deco. Je suis un peu decu mais la ville est quand meme sympa et j'ai joue aux echecs. Les indonesiens jouent beaucoup aux cartes mais aussi aux echecs.
                                           
Lorsque j'ai rejoint a pieds le centre ville depuis le terminal de bus, un "Hello Mister" suivi d'une conversation "indo-inglice" (l'accent ici n'est pas "ingliche" mais "inglisse"...; a titre d'exemple, on ne dit pas un "fiche" pour le poisson mais "ikane" en indonesien et "fice" en anglais) s'est tranforme en une invitation a jouer une partie d'echec.

Cela fait 20 ans que je n'ai pas joue. Une premiere partie au Lac Toba m'a vite rappele les regles de protection des pieces. J'avais donc rapidemment perdu ma Dame et, malgre une defense acharnee, la partie.

Mon arrivee a Bandung a ete triomphale.J'avais bien commence la partie puis je me suis prendre quelques tetes pour quand meme reussir un dernier assaut et un echec aux indonesiens. J'etais aussi heureux que les indonesiens tres contents de trouver un adversaire de poids.

J'ai perdu en un mois, cinq kilos mais je garde la forme et le moral est au beau fixe !

Apres cette victoire, j'ai decline leur invitation pour une deuxieme partie : il se faisait tard et je devais trouver une chambre. Mais j' ai accepte de revenir le lendemain pour une nouvelle partie.

J'ai a nouveau ete accueilli comme un prince non anglais avec cadeaux de bienvenue ; the, bintang fraiche et petits entremets. Un vrai moment de bonheur partage.

J'ai perdu une puis deux puis trois parties d'echec avant de repartir moins triomphalement vers mon hotel. La vie indonesienne est parfois ingrate....



Le lendemain je decidais de faire echec aux tarifs des tour-operateurs que je trouve un peu trop chers. J'ai donc decide de faire seul et par mes propres moyens un tour comprenant la visite d'un volcan actif a Perahu et un bain dans les sources chaudes de Ciater a 35 km de Bandung.

         
Details de mes depenses ; (10000 Rp= 1 euro environ)
angokt 14000 (l'angkot est un mini bus collectif tres pratique et peu cher)
sources chaudes ; 42000 avec bathroom privative !
repas dans les sources chaudes 33000
pourboire pour la gratouille a la pierre ponce dans la piscine 4000
glace 15000
8 km en scooter 30000 negocie 10000 mais c'etait encore presque trop cher
entree du volcan 35000
angkot Lembat 5000
angkot vers bandung 5000

soit environ 160000 au lieu des 300000 vendu par personne...J'ai gagne ma journee!



Le train train Bandung - Yogyakarta:

Train executive class de 8:00 am pour arriver a Yogya a 16:18.


Incroyable journee;


* les horaires ont ete respectes


* le confort extraordinaire (air conditionne , repas servi et de la place pour mes jambes de routard...)


* le train est un super moyen de voir le paysage ,mieux que le bus

* une rencontre avec un hollandais qui est ne dans les annees 50 ici et qui revient voir le pays de son arriere arriere-grand-pere avec son fils. Mais il ne reconnait rien car il avait un an et demi quand il a quitte le pays et qu'il ne reste quasiment pas de sites de l'epoque coloniale (les asiatiques n'ont pas la
meme notion de conservation que nous)

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:58

Arrive le 29 juillet a Medan, je prends l'avion pour Jakarta et l'île de Java le 20 juillet en faisant le choix de ne pas faire le trekking de 10 jours  dans l'île de Siberut a la découverte des peuples primitifs, objets de régulières visites touristiques organisées.

Ce n est pas l'aspect zoo qui me rebute, un voyageur est toujours un peu voyeur et le touriste est également regarde un peu comme un animal bizarre ; il y a donc réciprocité et respect.

C'est plutôt une question de timing; je n'avais pas pris en compte les temps de transport assez importants dans les routes montagneuses de Sumatra et je préfère prendre un peu plus de temps a découvrir Java puis Bali et peut être Lombok.

Je n'aurai pas vu non plus la plus grande fleur du monde, la rafflesia près de Bukittinggi, mais j'ai vu de très belles petites fleurs et de très beaux paysages, lieux de vie d'un peuple très humain, chaleureux, cordial, souriant, sympathique, accueillant. ..En un mot extraordinairement gentil.

Il est bien dommage que le visa touristique indonésien ne soit pas supérieur a deux mois...et je dois respecter ma date clé du 26 août sinon mon ami planificateur en chef Jean-Claude va encore ricaner gentiment.

BUKITTINGGI
Apres Bukit Lawang, Bukit Linggi...Bukit signifie montagne. Bukit Lawang (porte d'entrée de la montagne) est un petit village au fond d'une vallée encaisse alors que Bukittinggi (hautes collines) est une ville dans une haute plaine entourée de collines volcaniques de tailles moyennes.

Apres quinze jours de balade dans les campagnes désertées par les touristes, et après le trajet épique en bus, j'ai bien aime retrouver un centre ville assez petit (150000 habitants) pour ne pas être trop bruyante et pas polluée par les engins motorises.

« Un coq ne pond pas d'œuf » dit le dicton minang. Et dans cette région pourtant musulmane, c'est la femme qui régente toute la famille (héritage, transmission du nom, ...). Elle conduit comme une grande la tête du cortège des maries et l'homme se retrouve hébergé chez sa belle-mère avant d'acquérir sa maison sur un terrain cède donne par la belle mère. Conséquence ou pas de cette situation, il semble qu'il existe une diaspora minangkabaus importante a l'étranger.

Le tour du pays en une journée est très intéressant, avec notamment la visite des maisons traditionnelles et ses toits en forme de buffle. Cet animal est adore a Sumatra. il a permis a l'île de gagner un combat historique contre un buffle javanais, enjeu d'une guerre qui opposait les deux îles. L'armée javanaise, mieux préparée et équipée, pouvait légitimement remporter cette guerre qui n'eut pas lieu. Les indonésiens sont vraiment très joueurs et aiment les paris.

Cette étape m'a permit de contribuer, le temps d'une excursion en scooter dans la vallée de Harau, a la pollution et a la destruction de la couche d'ozone. Le dérèglement climatique se ressent également dans cette partie du globe ; les saisons sèches deviennent humides et vice versa. On voit même des affiches a l'aéroport de Medan sur ce sujet sensible de protection de l'environnement. Mais pour passer aux actes, il faudra certainement attendre quelques années encore...

Toujours est-il que le lendemain de mon trek routier, il s'est mis à pleuvoir des cordes plutôt que des cordelettes ; tout baigne donc et il est prudent de ne pas laisser son sac par terre dans les chambres d'hotes situées de pleins pieds au rez-de-chaussée. Les maisons traditionnelles sur pilotis étaient ingénieuses...


MANINJAU
Une nouvelle fois, j'ai profite du folklore local avec 3h1/2 de bus pour parcourir 40 kilomètres.... Cherchez l'erreur...2 heures d'attente pour attendre en cours de route qu'un marche dans un village ne se termine et que le bus ne se remplisse avant d'entamer la descente et ses 44 virages en épingles a cheveux vers le lac Maninjau. Les vues plongeantes sur le lac doivent être sympathiques de jour et par beau temps...Je me suis contente de la vision de l'anneau de lumière en périphérie du lac et d'arriver au son des grillons dans ma chambre d'hote avec accès direct au lac.

J'ai fuis les averses de Bukittinggi pour me retrouver dans la cuvette de Maninjau. Je n'y ai pas vécu une sulfureuse histoire d'O mais une bath histoire d'eau. Apres un super petit déjeuner le jour du marche, j'ai tente, entre trois averses, de battre le record de lenteur pour faire en scooter le tour des 70 kilomètres du lac en 6 heures. Je ne voulais pas vexer le chauffeur de bus de la veille et être en harmonie avec les coutumes locales.

Il faut dire que je me suis arrête dans la sympathique demeure centenaire de l'oncle de Danil a Dangka Btunanggai, le temps de donner un cours de français avec mon guide du routard et d'être invite par ce pêcheur et sa femme a manger la cuisine locale par terre sur un coin de moquette. Je me suis bien tenu et j'ai déguste avec les mains tous les mets du jour.

Le soir, deuxième moment de bonheur, dans l'auberge Rame Café ou j'ai déguste l'excellent bartamak termine a la lumière d'une lampe a huile a la suite de la coupure générale du soir de l'EDF local.

Comme les nuages ne se décidaient pas à quitter les cimes des montagnes, j'ai décide de quitter ces montagnes et les lions qui rodaient depuis deux semaines dans la jungle pour sortir de cette cuvette et rejoindre le soleil et la cote de Padang.

Contrairement au routard j'ai préfère l'étape de Lac Toba, plus calme (moins de voiture et pas de mosquées) et avec un paysage plus vaste.



PADANG et BUNGUS BEACH
Padang n'est paraît-il pas Paname. Et pour fêter la fin des pluies, je suis allé directement à 10 ou 20 kilomètres au sud de la ville de Padang pour piquer ma première tête dans l'océan indien, à Bungus beach.

Un nom très  touristique pour une petite plage avec bungalow donnant d'un cote sur la plage et de l'autre sur une petite route. Ce n'est donc pas un paradis mais cela permet de faire une étape de routard en dehors d'une ville.

Au programme, journée snorkelling et baignade sur les îles de Pagang et Sironjong. Apres une heure de trajet, le moteur toussotant de la pirogue de mer a rendu l'âme.  L'opération poisson s'est transformée en opération pagaye...avec retour au bercail au ralenti. Pour me remonter le moral,  je retiendrai les dires négatifs des routards  qui me précédaient; la petite plage de l'île Sironjong est envahie de détritus de toutes sortes et tous les coraux sont morts.

J'ai passe mon dernier jour a Sumatra dans la petite ville de Padang, une ville de bord de mer comme Rio de Janeiro. Il y a certes une promenade avec des palmiers mais je n'ai eu aucune envie de me baigner....Il n'y avait d'ailleurs aucun baigneur sur cette plage jonchée de détritus avec une mer de couleur plutôt sombre et une odeur  suffisamment nauséabonde (il y a une zone industrielle dans la baie d'a cote) pour s'enfuir vite vers le petit centre ville légèrement pollue et bruyante. On m'a également déconseille de me baigner a Jakarta....Cela doit être la même chose a la puissance dix.
 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 13:49

Je ne suis paye ni par le lonely planet ni par le routard pour écrire ou compléter les guides. A vrai dire, je me demande comment ils font pour mettre a jour les éditions...Certes, les circuits ne changent pas mais réessayer toutes les auberges ou les losmen (les hôtels pour les hommes perdus comme moi...) d'un pays aussi vaste que l'Indonésie doit bien prendre 6 mois.

 

Je ne passe que deux mois et je ne sais pas si j'aurai assez de temps pour faire toutes les étapes estimées a ' origine en suivant les idées de ces guides et des circuits touristiques. Toujours est il que je ne vais pas courir pour visiter tous les palais ni toutes les plages ni toutes les jungles.

Une chance, les palais sont en nombre limites et je me contenterai certainement de respecter l'arrêt à Borobudur à 42 km de Yogyakarta dans Java centre. C'est quand même le plus grand monument bouddhique du monde...en quelque sorte la Tour Eiffel indonésienne.

Pour les réserves naturelles, le choix est vaste et je ne pense pas en choisir une en particulier pour faire un trek de 6 ou 10 jours. C'est certainement agréable mais je me contenterai certainement de les approcher ; un trek de longue duree est peut être plus adapte a des vacances normales, style 4 semaines en Indonésie – 10 jours de trek 10 jours de ballade plus cool ou de plage car il ne faut pas oublier que les temps de parcours entre un point et un autre sont plutôt longs, même si cela fait parti du plaisir de voyager.

Pour les plages, je risque d'être un peu déçu car mon parcours Nord Sud fait la part belle a la campagne et aux volcans ; je me contenterai probablement donc des plages des îles Mentawai a l'ouest de Sumatra et de quelques plages a l'ouest de Java.

Il faut quand même que j'arrive à prendre mon vol de Bali a la fin août et voir cette partie du pays qui est la plus touristique et peut-être aussi la plus diversifiée en terme d'attraits divers et varies.

 

Wait and see....et la, je n'ai pas de ficelle a tirer sur mon planning, juste une date a respecter (le vol qui part de Bali fin août) , et naviguer au feeling entre deux étapes qu'il faut quand même déterminer a un moment donne.

 

MEDAN

Le feeling a commence par Medan, que le guide du routard déconseille. Pourtant, j'ai aime. La ville ne présente aucun interet et il n y a rien a voir...sauf le palais Maimoon et la grande Mosquee qui se font a pieds en 10 minutes.

Ceux qui aiment les fast foods adoreront donc ce fast visit of a town ; c est parfait de ce point de vue.

Mais c'est un bon point d'arrivée pour faire les premiers pas dans le pays et ressentir l'atmosphère, des l'arrivée a l'aéroport.

Medan n'est que la 4 eme ville (3 millions) après la monstrueuse Jakarta (10 millions), Surabaya (4 millions), Bandung (3 millions) et c'est déjà facile de s'y perdre. La circulation est débridée sans doute pour contrarier le bel ordonnancement a la japonaise de Singapour...Ca roule a droite, a gauche, au milieu, a contresens...Les feux rouges sont ostensiblement grilles et tout le monde cherche a respecter les autres véhicules et les piétons qui s'aventurent a traverser en émettant de brefs  coups de klaxon. C'est donc une fête hallucinante sur fond sonore des appels a la prière des mosquées. Une joyeuse pétarade ou becak, taxi, bus, voitures se faufilent entre d'épais nuages de la bensin des moteurs peu puissants mais très polluants.

Le piéton n'est pas roi mais réussit a se frayer un chemin en ouvrant si nécessaire la grille de séparation des deux voies de circulation et a ne pas se faire ecraser car l indonésien est respectueux et ne veut pas ecraser son prochain, qu'il ait une mine patibulaire ou pas catholique ou protestant ou musulman.

Meme moi, je ne suis pas tombe dans le panneau des bouches d'égouts qui ont été enlevées devant la mosquée non loin de la je créchais!

 

C'est un plaisir de rencontrer les indonésiens qui viennent à votre rencontre, par simple curiosité sans vous harceler ni quémander. Certains se contentent de sourire, c est un peu comme au Brésil, une simple joie de vivre malgré les difficultés de joindre les deux bouts.

Car les indonésiens sont nombreux (200 millions...) et les familles nombreuses (6 a 8 enfants minimum).Touriste que je suis, j ai l'embarras du choix de la petite boutique qui vend des bouteilles d'eau ou de jus de fruits ou d'autres babioles. La concurrence est rude mais nonchalante et tout le monde essaye de bosser un peu pour s'en sortir.

Ils n'ont pas le réseau dit moderne de facebook mais ils ont leurs réseaux d'entraide familiale ou amicale. Et c'est très sympathique ; j'ai rencontre un indonésien dont l'oncle tient une auberge a Lac Toba. Il m'a écrit un petit mot a son attention et quand je suis arrive dans l'auberge Liberta, j'ai eu le privilège d'avoir la meilleure chambre de l'hôtel et aussi de l'île (a l'arrivée sur l'île, j'étais en concurrence avec une petite suisse (a défaut de camembert et de fromage, je dois me débrouiller comme je peux...) qui cherchait avec moi une chambre et quand nous  nous sommes présentes a l'hôtel,  j'ai  du respecter le choix du patron, Docteur Moon! La suisse a ensuite fait tous les hôtels du coin pour trouver aussi bien...nada, choux blancs. France 1 – Suisse 0. La concurrence est aussi rude entre touristes....

Et comme c'est maintenant l'égalité des sexes, je me suis abstenu de la plus élémentaire politesse française. Je n'ai eu que quelques secondes de remords.

 

A Medan, le train doit passer de temps en temps. J'ai vu une ligne de chemin de fer et une gare non loin d'une mosquée a étages en forme de temple. Ce fut l'occasion de photographier une belle locomotive...et un objet de visite car il y a très peu de chose à visiter à Medan. Pour tout avouer, je suis parti a pieds de mon hôtel et me suis perdu dans la banlieue. Pour me retrouver sur le plan, et avec l'absence de plaque de rue ou d'avenue, j'ai demander a un becak de m'emmener a la gare ; c'est un bon repère, une gare.

 

Apres deux jours de Medan, il me tardait de quitter cet environnement pollue pour rechercher les fleurs du pays...

 

 

 

BUKIT LAWANG

Ca commence par la découverte des moyens de transport du pays. 35 minutes en moto, derrière mon ami indonésien Saiphal qui m'a donne l'adresse de lac toba, pour quitter le centre ville et atteindre la gare routière excentrée de Medan. Le centre ville est relativement petit mais la banlieue est assez étendue avec une continuité de petites baraques d'habitations, de commerces et de petits espaces verts. Le long des routes, cette structure est la même de sorte qu'on n'est jamais loin d'un commerce lorsque se ballade dans le pays. 

Il faut bien que les 220 millions d'indonésiens et indonésiennes (vous avez remarque, ils sont plus nombreux que tout a l'heure mais a raison de 8 enfants par famille Jakarta aura 21 millions d habitants en 2015 selon les experts...et donc le temps que j'écrive mes petites histoires je pense qu'ils sont un peu plus nombreux maintenant que tout a l'heure...) dorment quelque part, s'ils n'habitent pas dans les 4 premières villes du pays. J'en ai déduit qu'ils habitent le long des routes dans les petites maisons que j'ai vu en sortant de Medan.

 

Je ne suis pas encore passe a Jakarta, mais je pense qu'ils habitent aussi sur les routes qui y mènent.

 

En tout les cas, ils ne vivent pas ou peu dans la vaste jungle. Ils préfèrent s'arrêter avant dans le petit village de Bukit Lawang , distant de 90 km de Medan et que j'ai atteint après presque 3 heures de minibus.

C'est un charmant petit village qui a été détruit en 2004 après des pluies diluviennes ; une catastrophe locale car une bonne partie du village a été engloutie. Le cours de la rivière a du être déplace après cette tragédie, et je suis arrive au losmen Inda dont la terrasse longeait autrefois le cours d'eau; aujourd'hui cela donne sur un jardin mais c'est quand même très agréable.

Des ponts du style Rivière Kway joignent les deux rives du village et offrent le meilleur point de vue pour assister a la vie locale du bain des gamins quand les mères font la lessive et que les touristes achèvent sur les rotules leur trek en rafting local sponsorise par le Bibendum du pays.

 

Les indonésiens ont raison de ne pas trop habiter dans la jungle ; cela glisse beaucoup, et c'est truffe d orangs-outangs et autres animaux plus ou moins sauvages.

 

Néanmoins certains y font des séjours fréquents pour récolter l'hévéa. Un travail fou pour ramasser au pied de chaque arbre une tasse de sève légèrement solidifiée, et ensuite collecter plusieurs tasses pour faire une sorte de pain de sève gluante qui sera vendue sur le marche. Je ne vous raconte pas la forte odeur sur le marche quand j'ai vu les paysans vendre leurs pains! C'est ce qui s'appelle gagner sa croûte a la sueur de son front... J'avais déjà des difficultés a monter et descendre les montagnes avec mon léger et propret mini sac a dos que je ne m'imagine pas un seul instant faire ce métier. Respect pour ces bonhommes grâce a qui nous avons des bottes en caoutchouc et accessoirement des capotes (dixit le discours de notre guide, très fier de nous annoncer qu'après le brésil, l'indonésien est le deuxième producteur d'hevea au monde).

 

 

 

BERASTAGI

Apres l'effort, direction le réconfort autour du Lac Toba et arrêt après plus de 6 heures de bus de Bukit Lawang pour voir le marche et passer la nuit à Berastagi. Nous sommes à 1300 mètres d'altitude dans une montagne plutôt vallonnée autour de quelques volcans, peu volumineux et peu importants. On a un peu l'impression de traverser une région française ; faire autant tant de bornes pour se retrouver en France...il faut vraiment le faire!

 

La seule différence est que je suis le seul blanc ou presque dans la ville ; c'est une ville importante pour la région (marche de gros des fruits et légumes a cote du marche pour les habitants, a l'oppose du marche pour touristes au rond point central de la rue principale) mais le touriste est une denrée rare ici.

 

C'est un point de départ vers des treks ou des visites de sources chaudes mais je me suis contente de visiter la ville après avoir lu dans l'auberge la liste des touristes partis seuls dans la jungle et dont on n'a jamais retrouve les os! Il faut dire que le sol est tellement glissant et la végétation dense qu il faut être fou pour s'aventurer dans des petites  balades sans guide local!

 

L'interet de cette étape est que j'ai pris la route touristique en taxi qui mène à Prapat en 5 heures environ; les bus utilisent une autre route qui passe dans les montagnes.

Le premier arrêt se fait a la chute de Sipisoposo avec une superbe vue plongeante sur le nord du Lac toba.

Le deuxième arrêt permet de visiter le palais batak de Simalungun ou jusqu'en 1947, le roi local avait a sa disposition 12 femmes dans sa maison et 12 autres femmes dans le village. Chaque jour, il choisissait sa reine pour se retirer dans sa chambre ou plutôt son lit clos à cote de la cuisine. Quelle santé ce batak !

 

Deux arrêts et une belle route qui surplombe le lac Toba avant de descendre vers le port de Prapat et l'embarcadère.

 

 

 

ILE DE SAMOSIR

C'est une petite île fort sympathique toute en longueur avec une chaîne de montagne au milieu et une route qui fait le tour de l île (cela se fait en scooter en une journée).

 

L île était presque déserte et sans route  il y a trente ans. Je n'y étais pas mais un papy  routard australien y était! Il recherche une danoise qui y était aussi ...et qui s'est mariée ici avec un batak.

 

Le paysage est majestueux et très calme ; et il n'y pas de mosquée ici car les gens sont plutôt catholiques ou protestants, mais je n'ai pas vu de manifestation particulière si ce n'est la messe du dimanche. Il n'y a pas de cimetière mais les gens se font construire de jolies tombes batak, soit dans le jardin a cote de la maison, soit dans les champs. Chose étrange, ces tombes sont parfois aussi grandes que les maisons batak.

 

C'est assez sympa de se balader puis de piquer une tête dans le lac depuis un des pontons des quelques hôtels déserts qui donnent sur le lac. Les rives sinon sont assez vaseuses et il faudrait traverser des petites rizières pour aller ce baigner, ce qui n'est guère pratique.

Ensuite pas besoin d'emporter des provisions pour la rando, il y a suffisamment de petits commerces le long de la route pour se restaurer et il n'y a pas foule donc pas d'attente aux caisses. Et si le taulier fait la sieste, il suffit de faire 50 ou 100 mètres pour trouver le taulier qui n a pas perdu espoir de voir au moins un client dans la journée.

 

Il y a quand même deux attractions touristiques ; les danses traditionnelles batak et le bain dans les sources chaudes et sulfurées. C était mon programme d'une journée avec un scooter et chauffeur, loue pour un prix attractif.

 

Enfin, dernière particularité de cette île; le poisson y est plus frais que sur le marche de Berastagi...

 

Comme j'ai aime cette petite île, j'attends qu'un bus soit disponible (c'est la saison des vacances et les bus sont souvent complets) pour descendre plus au sud vers l'île Maninjau a cote de Bukittinggi, a 14, 18 voire, pour les plus malchanceux, 30 heures de bus de Prapat. Une belle expérience de bus de nuit en perspective donc.

 

Je vais quitter a regret la très sympathique auberge de Mr Moon, le Liberta. Tous les routards qui logent dans les autres losmen viennent manger et demander des conseils ici. C'est le moins cher, le plus sympa et ma chambre est la plus belle! J'étais en quelque sorte et l'espace de 4 jours le roi de l'île mais sans mes 24 femmes...

 



Selamat sore (bonsoir) de l'auberge Liberta.


Les images sur www.flickr.com dedelagodasse

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 06:00

En introduction, un petit jeu de la savane ; les allumettes forment un ensemble de 2 montagnes. Comment voir 4 montagnes en ne touchant qu a une des 6 allumettes ?

 

 

Vous connaissez peut-être les séances de step des salles de gymnastique, style Club Med Gym ou autre. Ici, point de Club Med ou de salle climatisée, Bukit Lawang est littéralement, la porte d'entrée vers la montagne et a l'énorme parc, le Gunung Leuser.

 

On peut prendre un abonnement pour 1, 2 jusqu'a 6 jours. J'ai hésite entre le 6 jours, qui m'aurait évite le bus jusqu'a Berastagui, et le 2/3 jours. Comme les tarifs officiels sont faits pour des groupes de 3 personnes, je me suis range a l'avis d'un surfeur péruvien (j'ignorai que les péruviens surfent...mais ici il y a beaucoup de surfeurs. Il y a deux jours, j'ai rencontre un surfeur portugais. Je n'ai certainement leur souplesse mais j'essaye de représenter dignement les surfeurs français .....dans les cyber cafés!); let's go for a 2 days trek in the jungle!

Et la séance de step indonésien a commence vers 8h30 avec des up and down, des montées assez raides suivies de descentes assez raides aussi, 400 m up 300 m down 200 m up, 400m down....Autant dire qu'après 6 heures d'exercices, j'étais également raide!

Et quel intense bonheur de découvrir une petite rivière aux pieds du bivouac de la nuit ou les porteurs s'affairaient a nous préparer le thé du réconfort et le repas du soir.

J'avais rencontre la veille, un anglais résidant a Medan, qui m'avouait avoir perdu 20 kilos en venant randonner ici régulièrement pendant 3 mois; je comprends mieux aujourd'hui.....et suis très content d'avoir opte pour 2 jours (50 euros) qui inclut en supplément obligatoire (20 euros) de retour en rafting. Rafting constitue d'un assemblage de chambres a air (l'Indonésie est un des premiers producteurs d'hévéa) au confort sommaire, mais c'est le fun dans la fraîcheur!

 

Mais le petit déjeuner avec les orangs-outangs a été très convivial et les paysages forts sympathiques avec la bonne dose d'humidité et de presque fraîcheur. J'ai bien profite de cette pause de verdure et de calme après la petite visite de Medan, de son trafic de pétrolettes et des appels a la prière des mosquées.

 

Une déception toutefois ; les moustiques n'étaient pas au rendez-vous. Je profite de l'averse du soir et vous envoyer un article en retard sur ma préparation la guerre aux moustiques après vous avoir donne la solution du jeu....et comment voir quatre montagnes en changeant une seule allumette;

 

 

Les indonésiens jouent très bien aux cartes et avec les allumettes....

 

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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 16:18
5 heure du matin,je quitte ma geole climatisee et sa paillasse assez raide (la paillasse...pas moi, j'ai survecu a mon passage dans la cite tres ordonnee et propre de Singapour!)

Je dejoue le systeme de videosurveillance et m'evade de la celluke 3-116 du bloc 221 de Passag de Ris.

La veille au soir, j'avais guette la frequence des taxis dans la rue car je ne croyais pas mon hote qui m'affirmait que, meme a 5 heure du mat, je trouverai un taxi.

Et bien, sur ce point, Singapour devance largement Paris pour la disponibilite des taxis.A peine sorti du bloc a cinq heure petante, un taxi s'arrete et m'amene dare-dare au Terminal 1 de Changi Airport.

Plus c'est rapide, moins c'est cher; 11 dollars (5,5 euros) au lieu des 18 dollars pris par celui qui a vu debarque le touriste a 18 heures deux jours auparavant.. pourtant j'avais suivi les conseils de mon hote; demander un recu au chauffeur....Cela fait partie du rodage.

Ik existe au moins un taxi efficace et charmant qui a tenu a me photographier devant la tour de controle ; c'est peut etre l'equivalent de la Tour Eiffel ici.

Apres une heure de vol, j'atteris a Medan et retrouve la liberte.

Certes, c'est moins propre mais c'est loins cher et les gens beaucoup plus accueillants. Dans l'avion, j'ai commence a discuter de mon plan d'actions a court terme avec un indonesien qui travaille pour les crayonneurs allemands de la Faber Compagnie et rayonne le long des 2300 km de l'ile de Sumatra.

J'avais ebauche les etapes indonesiennes avant mon depart et le programme de la journee est de le peaufiner.

Suivant les conseils de mon crayonneur, je vais commencer par aller voir les Orang Outangs a Bukit Lawang a 3h1/2 de bus au Nord de Medan. Cela doit etre autre chose que les 'singes qui se balladaient sur les epaules ' de certains travailleurs de Montreuil dans les annees 2000...

 Pour en terminer avec Singapour, mon resume ;

  • climat chaud et humide (il ne pleut qu'en novembre et decembre mais c'est qund meme tres vert)
  • ville 'trop bien ordonnee et policee', ca se voit d'avion, c'est dire...
  • les coins fraicheur ; les magasins ou les trains
  • les transports en commun ;pas cher mais il faut payer en entrant (la tout est ok...) et se faire rembourser une taxe en repointant le ticket en sortant du bus ou du metro!)
  • mon budget respecte (sans faire attention...et hors PC et camera achetes 30 % moins cher qu'en France apres deduction de la free tax de 10 %) -  Par jour ; 40e logement 25e bouffe 5e transport 30e d articles electroniques a la mort moi le noeud
  • les couts eleves des logements et des voiture ( heureux homme, je n'ai pas achete de voiture!)

 Ebauche d'itineraire dans le mois a venir ;

  • Bukit Lawang
  • Brastagi
  • prapat (samosir island)
  • Sibolga / Panden
  • Bukittinggi ( Manijan Lake)
  • Batusanghar
  • Padang
  • Sungaipennul (Kerinci park)
  • Jambi
  • Palembang ( a la recherche des puits de petrole de la Caltex - une info du crayonneur)
  • Bandar Lampung
et apres on ira danser a Java...

N>B> ; pas de panique si il n'y a plus de nouvelles....les PC indonesiens rament plus que les singapouriens ! et le wifi n'est pas la ou je suis; deja trouver un XP c'est bien.

 

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 20:30

Ça c’est juste pour vous gaver de programmes….bon surf avec www.monde-du-voyage.fr









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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 19:47

Juste un petit mot à propos d'une découverte lorsque j'ai pris les billets d'avion.

 

Le logiciel de réservation de l'agence avait du mal à trouver certains vols par exemple si on part de Sydney le 6 avril à 7 :00, on arrive la veille le 5 avril à 18 :55 !!!

 

Arrivé avant de partir elle n'est pas belle la vie ? Encore un coup de la relativité d'Einstein....

 

Et donc la carte des fuseaux horaire vous permettra de savoir à quelle heure je vivrai quand il sera 13h à Paris !

 

Amusant non ? Alors je ne résiste pas à une nouvelle piqûre de bonne humeur....

 



Le petit cochon Dédé, une pub de la francaise des jeux - kewego
Retrouvez la publicité de Dédé le petit cochon, un jeu de grattage de la Francaise des jeux.
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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 19:07

C'est un peu plus facile à suivre et cela tient dans un mouchoir de poche !

 

Les 14 vols programmés sont les suivants ;

 

25 juin 2008 Paris CDG - Singapour                   Départ

 

29 juin 2008 Singapour - Medan                        Indonésie

 

26 août 2008 Bali - Jakarta - Manille                  Philippines

 

09 septembre 2008 Manille - Hanoi                    Vietnam Cambodge Laos Thaïlande

 

15 janvier 2009 Bangkok - Sydney                    Australie

 

16 janvier 2009 Sydney - Perth

 

03 février 2009 Perth - Alice Spring

 

09 février 2009 Alice Spring - Cairns

 

25 février 2009 Brisbane - Adelaïde                              

 

29 mars 2009 Sydney - Oueenstown                  Nouvelle Zélande

 

19 avril 2009 Auckland - Papeete                      Tahiti

 

13 mai 2009 Papeete - Los Angeles                    Etats Unis

 

8 juin 2009 San Francisco - Londres Heathrow

 

9 juin 2009 Londres Heathrow - Paris

 

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