Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le curieux aller retour Paris - Auckland
  • : Indonésie Philippines Vietnam Cambodge Laos Thaïlande Australie Nouvelle-Zélande Polynésie Etats-Unis
  • Contact

Rédacteur

  • Dedelagodasse
  • Juste parti faire le tour du monde pendant 1 an...
  • Juste parti faire le tour du monde pendant 1 an...

Recherche

Lien vers les photos

Archives

Geo map

Pages

26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 12:32

2685411882_bed2c370b1.jpgEn regardant mon budget prévisionnel, je suis très satisfait.


Dans ma colonne « dépenses », j'ai certes dépensé plus que ce que j'avais prévu. Dans la colonne « recettes », que j'avais initialement ignorées, j'ai également reçu un peu plus que prévu. Ces recettes ne sont pas financières mais humaines, d'une valeur bien supérieure à un billet de banque ou à une pièce de monnaie.

 

Les comptables ignorent le signe négatif ; lire un bilan est subséquemment toujours positif ...Même lorsque les dépenses dépassent les recettes, il ne faut pas s'affoler ; la dette reste positive...Les français aiment cela.

Va-t-on emprisonner les hommes politiques qui acceptent  chaque année que l'Etat dépense 16% de plus qu'il ne perçoit de revenus (moyenne sur les 20 dernières années) ? Les prisons sont pleines et les vendeurs de Rolex a 35000 euros pièce seraient malheureux....

Eponger le déficit serait de la pure folie comme d'augmenter la TVA de 19,6% à 25,8% ou de supprimer une école sur deux. Je vous laisse imaginer la liesse populaire dans les rues de Paris et de France...

2927100646_0d8eb61da8.jpg 

BUDGET FRANCE 2007

unité

par français, par an

 

Enseignement et recherche

80,3

1 234 €

Collectivités territoriales

49,5

761 €

Dettes et engagements financiers

40,9

629 €

Défense

36,2

556 €

Travail, emploi et solidarité

24,3

373 €

Sécurité et justice

22

338 €

Union européenne

18,7

287 €

Transports, ville et logement

15,9

244 €

Autres missions

46,9

721 €

DEPENSES

334,7

5 143 €

 

TVA

133,5

2 052 €

Impôt sur le revenu

57,1

877 €

Impot sur les sociétés

46,1

708 €

Taxe intérieure sur les produits pétroliers

18

277 €

Autres recettes fiscales

11,1

171 €

Autres recettes

26,9

413 €

RECETTES

292,7

4 498 €

 

Déficit

42

645 €

 

Chaque année, la dette augmente de 42 unités pour atteindre aujourd'hui un montant cumulé de 1413,6 unités.

 

En divisant les unités par les millions de français, j'ai traduit le budget en dépense annuelle pour chaque français qu'il ait 1 jour  d'âge ou 100 ans. C'est tout de suite moins poétique que la présentation en "unité" surtout quand on se dit qu'un nouveau-né de quelques heures doit passer à la caisse et s'acquitter de la modique somme de 21 723 €. Certes, c'est à peine le prix d'une Rolex...mais le nouveau-né n'a pas la poigne de gauche d'un Julien Dray et la poigne de droite d'un Nicolas Sarkozy.

 

Pendant que je croisais des orangs-outangs asiatiques ou des pingouins néo-zélandais, les bulles de Champagne dans la City se sont fait plus rares, remplacées par des bulles de Perrier, ou d'Aspirine effervescent, entrainant quelques millions d'individus à passer du statut d'actif à celui d'inactif qui bulle.

Ah ces fameuses bulles, une fois informatique, une fois immobilière, une fois financière… Sans que je ne m'en aperçoive réellement, la crise financière est passée. L'exercice de présentation d'un budget a pris de la légèreté au fil des mois et de la découverte de comptes plombés dans les entreprises.

 

La valeur de l'argent a changé...

 

Mais où sont passés les milliards de liquidités des années 2007 ? Apres l'afflux, le reflux a été brutal. Le marché financier a inventé des outils pour transformer de l'argent en or puis en poussière. L'argent fictif va et vient au gré des humeurs et des rumeurs du marche et de ses sphères d'influence (on ne parle pas de bulle...bizarre).

Il n'y a pas eu morts d'hommes, juste quelques bruits de taule dont le plus célèbre a été celui de Bernard Madoff qui a écopé de 150 ans d'enfermement pour sa géniale escroquerie. Moi, je lui aurais décerné le Nobel de la finance !

 

C'est la plus longue introduction pour en arriver à la présentation du budget de Dedelagodasse, très similaire au budget de la France si on compare 42 unités de la France aux 40,5 unités de Dedelagodasse.

 2824942874_ccba2b6a5b.jpg

BUDGET DEDELAGODASSE

2008-2009

 

Kilomètres parcourus

beaucoup

Rencontres

énormes

Galères

très peu

Paysages

somptueux

Liberté

infinie

Espaces

océaniques

Autres recettes

asiatiques

RECETTES

Grandioses

 

Dépenses courantes pays

25,1

Transports aériens internes

0,8

Transports aeriens internationaux

2,8

Visas et assurances

0,6

Départ (vaccins, fringues, moustiques...)

0,9

Matériel photographique, informatique

1,5

Autres dépenses

8,8

DEPENSES

40,5

 

Déficit

40,5

 

Mais au fait, quelle est la valeur d'une unité aujourd'hui ?

 

Dans la grande cour de l'Elysée, l'unité est le milliard d'euros. Dans la petite cour du 18 ème arrondissement de Paris, l'unité est le millier d'euro. Un million d'unités me sépare du Président....

Dans la vie courante, cette fracture sociale peut se réduire à 1 000 unités, rapport entre le prix de ma montre cambodgienne à 30 euros et une Rolex à 30 000 euros.

 

Pour finir, j'évoque un détail de mon budget dont le suis particulièrement fier, le montant « Autres dépenses ». Il est suffisamment élevé pour susciter l'intérêt d'un journaliste du Canard enchaîné ou aller en taule...Comme je n'ai pas envie d'avoir un procès, je vous livre le détail de ma caisse noire ; 4,8 de bijoux + 1,5 « dépose et repose » de tôle d'un véhicule australien + 2,5 de fringues en solde a San Francisco....

A San Francisco, plutôt que d'acheter un dixième de Rolex, je me suis acheté des milliers de fringues, comme jamais dans ma vie.... Le fun, après le fun des bijoux thaïlandais !

 

2868159414_62c9673b38.jpgComprendre l'affaire Madoff

Qui est Bernard Madoff ? Comment a-t-il escroqué les plus grandes institutions financières de la planète ? Où est passé l'argent ? Décryptage de cette affaire, l'un des plus importants scandales qu'a connus la planète finance. Qui est Bernard Madoff ? Le courtier au cœur du scandale était une légende de Wall Street, ainsi qu'une incarnation du rêve américain. Ce maître nageur à Long Island a créé son fonds d'investissement à l'âge de 22 ans, avec 5 000 dollars. Réputé intuitif, ultra-rapide mais aussi très "éthique", il avait fini par s'imposer dans la communauté financière. Au point de devenir président du Nasdaq, la prestigieuse Bourse des valeurs technologiques, de 1990 à 1991.

Article publié le monde.fr du 19 Décembre 2008

 

2649095094_b643b6824c.jpgPlanète financière et incitations : le grand déséquilibre

Ce déséquilibre constitutif est à l'origine d'une déformation des mécanismes d'incitation (rappelons ici que dans le système capitaliste, la recherche du profit, basée sur un calcul d'arbitrage entre prise de risque et gain escompté, étant le moteur de la croissance car il pousse les entrepreneurs à innover et à chercher des moyens de produire plus efficacement): les acteurs opérant sur les marchés financiers ont été poussés, par l'appât du gain, à prendre des risques déraisonnables qu'ils ne pouvaient assumer, car ils avaient une double assurance: d'une part, celle d'être protégés de ces risques par des outils financiers élaborés et jugés infaillibles. D'autre part, l'interdépendance généralisée des économies a contribué à créer un "aléas moral" énorme (l'aléas moral est le phénomène par lequel un agent est incité à prendre plus de risques s'il sait qu'il est assuré contre celui ci), car les acteurs financiers ayant un poids suffisant dans l'économie sont considérés comme "too big to fail", leur faillite ne peut être tolérée car elle contaminerai inévitablement tout le reste de l'économie. Les grandes banques savaient donc que les Etats seraient, en cas de problème grave, contraints à intervenir pour éviter un effet boule de neige dévastateur. Elles ont donc pris des risques inconsidérés et accumulé les profits astronomiques.

 

La croissance américaine depuis le début des années 2000 était totalement artificielle car elle a donné lieu à un afflux de liquidités disproportionné par rapport à la richesse réellement produite. Maintenant que la bulle a éclaté, deux solutions sont envisageables: créer une autre bulle spéculative (on parle déjà d'une bulle sur les obligations d'Etat) pour recommencer les mêmes erreurs, ou bien revenir à une situation de croissance faible en essayant de restructurer l'économie et de modifier les mécanismes biaisés d'incitation. Cette situation serait en quelques sortes similaire à celle du Japon lors de sa "décennie perdue" (années 90), et tout espoir de retrouver une croissance "normale" d'ici 2010 est dans ce cas inenvisageable.

 

Un système où ceux qui produisent la plus grande partie de la richesse (Chine, Inde, etc...) ne sont pas ceux qui consomment (US, Europe...) peut-il réellement survivre durablement?? Le problème, souligne stiglitz, c'est que nous ne possédons pas vraiment de système de rechange immédiatement disponible...

20 Janvier 2009 Par chloe.morin

 

2911575874_5281ff9f51.jpgLiquidité et choix d'actifs

La liquidité des actifs est devenue, au cours de ces dernières années, un élément prépondérant des stratégies d’investissement. Une grande part de cet intérêt pour la liquidité provient des difficultés d’absorption par le marché rencontrées par les investisseurs qui souhaitent se dessaisir ou acquérir une quantité significative d’actions de faible capitalisation boursière. De telles négociations induisent parfois des replis ou des hausses de cours excessifs.

 

Ainsi, les gestionnaires de fonds, surtout s'ils gèrent des lignes importantes dont la négociation peut peser sur les cours, privilégient les actions les plus liquides. Cela leur permet de réduire leurs coûts de transactions, de dynamiser leur portefeuille (les engagements et désengagements peuvent s’effectuer rapidement) et d’éviter que la performance du fonds soit troublée par l’absence d’une contrepartie suffisante, ne serait-ce que temporaire, sur le marché. De même, les trésoriers des entreprises qui souhaitent acquérir des valeurs mobilières dans le cadre de placements à court terme vont privilégier les actifs facilement négociables et liquides.

 

Les modèles d'évaluation des actifs prennent aujourd'hui en compte des primes de liquidité. Hamon et Jacquillat proposent une extension du MEDAF en ajoutant un facteur de liquidité :

    E\left(r_j\right) = r_f + b_{j}*[E(r_m) - r_f] + L_{j}*Liq_{j}

 

La formule est une fonction :

    * de la mesure du risque systématique de l'actif, c'est-à-dire du risque non diversifiable (l'investisseur diversifiera son portefeuille directement sur le marché), noté bj, (coefficient bêta de l'actif) ;

    * de la rentabilité espérée sur le marché, notée E(rm) ;

    * du taux d'intérêt sans risque (généralement des emprunts d'État), noté rf,.

    * de la liquidité, notée Liq, mesurée par la fourchette de prix, le flottant ou encore le turnover.

 

Les modèles à plusieurs facteurs peuvent également retenir une prime de liquidité :

 

    E\left(r_j\right) = r_f + b_{j1}RP_1 + b_{j2}RP_2 + \cdots + b_{jn}RP_n

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liquidite_du_marche

 

2973676007_dcfd3536e2.jpgCrise financière - Des milliards par centaines pour sauver les marchés

La Banque fédérale américaine (Fed) va injecter 180 milliards de dollars de liquidités dans le cadre d'une action concertée des banques centrales mondiales.

La Banque centrale Européenne (BCE) lance pour sa part une nouvelle offre au jour le jour susceptible d'atteindre 40 milliards de dollars.

Des billets verts pour sortir du rouge. La Banque fédérale de Réserve américaine (Fed) va apporter 180 milliards de dollars de liquidités aux marchés financiers américains dans le cadre d'une action concertée des banques centrales mondiales.  Le Trésor américain a annoncé par la suite qu'il allait lever 100 milliards de dollars supplémentaires sur les marchés, afin de l'aider dans ses efforts de stabilisation du système financier. La Fed a également indiqué jeudi qu'elle a passé avec la Banque centrale européenne (BCE), la Banque nationale de Suisse, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Banque du Canada des accords de "swaps".

L'objectif est d'organiser une solidarité entre banques pour juguler la crise. Un accord dit "swap" permet aux banques centrales de se prêter réciproquement des liquidités à court terme, lorsque l'une ou l'autre en a besoin pour stabiliser le système financier de son pays. Cette action concertée des banques centrales mondiales vise à endiguer la panique qui s'est emparée des marchés financiers internationaux après le dépôt de bilan de la banque d'affaires américaines Lehman Brothers lundi. Le ministre britannique des Finances Alistair Darling a indiqué jeudi que, face à la crise financière internationale, l'essentiel était que les banques centrales agissent de manière "déterminée et rapide" pour maintenir la stabilité du système.

Plus si nécessaire...

La banque de réserve fédérale de New York, intermédiaire traditionnel entre la banque centrale américaine et les marchés, a annoncé jeudi en début d'après midi qu'elle s'apprêtait à mener dans la journée une opération de refinancement exceptionnelle et s'est dite prête à faire plus si nécessaire.

La faillite retentissante de la banque d'affaires Lehman Brothers, le rachat express de Merrill Lynch par Bank of America, le sauvetage in extremis de l'assureur AIG, les rumeurs de la fin prochaine de Morgan Stanley : le monde financier n'en finit pas d'encaisser son lot de mauvaises nouvelles. La justice de l'Etat de New York a lancé une enquête sur les ventes d'actions à découvert, qui pourraient avoir joué un rôle dans la chute du cours boursier des banques Lehman Brothers, Goldman Sachs et Morgan Stanley.

Cela ne s'attaque pas aux racines du problème"

La Banque centrale Européenne (BCE) a lancé pour sa part ce jeudi une offre au jour le jour à taux variable susceptible d'atteindre 40 milliards de dollars. Elle suit deux injections en euros lundi et mardi - 30 milliards d'euros lundi et 70 milliards mardi. "Ces mesures, avec les autres actions prises ces derniers jours individuellement par les banques centrales, visent à améliorer les conditions de la liquidité sur les marchés financiers mondiaux", explique la BCE. En clair, ces injections devraient permettre de faire baisser les taux interbancaires qui permettent aux banques de se financer entre elles plus facilement. Avant cette annonce, les banques centrales du Japon, d'Australie et d'Inde avaient elles aussi injecté des milliards de dollars dans le système monétaire, et la Chine avait assoupli sa politique pour la deuxième fois cette semaine. A Londres, l'Autorité des Services Financiers (FSA) britannique a décidé d'interdire dès 23h GMT jeudi toute vente à découvert ou augmentation des positions de ventes à découvert concernant des sociétés financières cotées, et ce jusqu'au 16 janvier.


"De toute évidence, cela ne s'attaque pas aux racines du problème, mais cela permet de soulager un peu dans l'immédiat les tensions qui ont gonflé sur le marché monétaire", commentait Ian Stannard, stratège changes chez BNP Paribas. "C'est une action vraiment nécessaire qui devrait faire retomber un peu le stress sur les marchés financiers. Mais dans ce marché en proie à la panique, il sera presque impossible de quantifier si ce sera suffisant", a renchéri Christy Tan,stratège changes à Bank of America, à Singapour.

http://tf1.lci.fr/infos/economie/conjoncture/ du 18 sept 2008

Revenant sur la réunion à laquelle il a participé début janvier à Paris avec d'autres économistes et quelques chefs d'Etat et de gouvernement, Joseph Stiglitz a souligné que, si la nécessité de réguler la sphère financière faisait aujourd'hui consensus, tous n'ont pas partagé son propre constat: c'est le modèle capitaliste tel qu'il s'est développé depuis l'ère Reagan/Thatcher qui est remis en cause aujourd'hui. Selon lui, le modèle de capitalisme qui domine les économies aujourd'hui présente une déformation fondamentale à l'origine de ses maux: il repose sur une privatisation des gains et une mutualisation des pertes (le contribuable en a fait la douloureuse expérience lorsqu'il s'est agit de recapitaliser les banques avec son propre argent).
3765248386_4a27c47fca.jpg
Partager cet article
Repost0

commentaires