Une fois n'est pas coutume, je vais vous raconter l'histoire de ce petit pays qui aurait pu être polynésien, hollandais ou français . Le pays, dont le nom s'est simplifie avec le temps, Staten Landt devenu Nieuw Zeeland et enfin New Zeland, fait partie des « pays neufs ». Comme il existe une cuisine nouvelle allégée, les étudiants kiwis bénéficient d'un programme d'histoire allégé.
L'histoire ne remonte ni a 50 000 ans comme celle des arborigenes australiens,ni a plus de 2 000 ans comme celle des gaulois du Stade de France . Tout a commence par l'arrivée d'émérites kayakeurs polynésiens qui ont débarqué ici vers 1300 après J.C. . Cela explique l'engouement national pour ce sport, encore largement pratique de nos jours sur les mers du Pacifique.
En 1642, un plaisancier hollandais, Abel Tasman, est venu mouille son navire dans une baie, aujourd'hui dénommée la Golden Bay. Il est vite remonte voir ses patrons de la Compagnie des Indes qu'il existait bien une « Terre Nouvelle », habitée par des indiens qui ne travaillaient pas pour la Compagnie.
Bilan de cette première rencontre internationale ; les maoris ont gagne par 4 morts a zéro.
Les maoris ont gagne quatre siècles de tranquillité pour affuter leurs fléchettes , un jeu également fortement présent dans les bars d'aujourd'hui, et se reproduire.
Les maoris ne sont pas des lapins . Un tort qui va les tuer...comme leurs rats venus de Polynésie ont tue quelques espèces d'oiseaux, une mort a petit feu comme un cuisinier cannibale peut apprécier.
Avant qu'en 1769, le capitaine Cook ne vienne faire sa cuisine ici, les 200 000 maoris étaient les seuls propriétaires terriens répertoriés dans les 1400 villages du pays.
En 1796, la messe était dite . Le traite d'échange anglo-maori de 1840, garantissant la protection des maoris par la sainte Reine d'Angleterre, ainsi que les mêmes droits que les autres sujets de sa Majesté, en échange de la vente de leurs terres faisaient ses premiers effets; les maoris n'etaient plus que 50 000. L'évolution de la population maoris n'est pas seulement due a une lutte inégale armes a feu contre fléchettes : les maoris aimaient aussi jouer aux fléchettes entre tribus rivales...
Les échangés anglo-maori de 1840 se poursuivent encore aujourd'hui : les 50 000 maoris, essentiellement bases dans l'ile du nord, occupent 5 des 120 sièges du parlement.
La colonie, construite suivant un modèle progressiste a tendance socialiste, a connue un siècle d'opulence base sur l'exploitation des forets, l'exportation des moutons et les quelques fabuleuses ruées vers l'or. Vers 1890, ce pays etait l'un des plus riches du monde. Malgré la récession de 1890, les pertes d'hommes venus se battre a Verdun en 1914-1918 puis pendant la seconde guerre mondiale, dans les années 1950, ce pays ensoleille mais au fond de l'air frais permettait a tous les citoyens de posséder sa voiture, son refrigerateur, sa machine a laver, ses lunettes de soleil et son club de golf.
A partir des années 1970, la richesse est devenue plus rare et les tumultueuses alternances politiques ont mis a mal l'égalitarisme dans le pays. Mais les kiwis gardent le moral et font toujours preuve d'imagination.
Quand en 1993, les kiwis en ont eu assez des insuffisances des deux partis politiques, ils ont créé un système électoral original et complexe . Grossièrement on vote pour ½ pour une personnalité et pour l'autre ½ pour un parti politique . En France ,a Neuilly-sur-Seine, cela pourrait se traduire le jour du vote par un bulletin pour le PS et un bulletin pour Sarkozy II, dit « Jean le jeune au scooter ». Une cuisine de pourcentages de votes pour les partis et d'appartenance des personnalités a chaque parti donne un résultat « surprise » au soir de cette élection a deux tickets.
P.S. ;
- Il est curieux de constater, ici ou en Australie, que la commémoration de 1914-1918 est presque plus importante que chez nous. Chaque village, bien souvent pas très peuple, a envoyé ses gamins sur les champs de batailles avec parfois un aller sans retour pour 75% d'entre-eux. Le développement économique local a été ralenti et les monuments aux morts sont bien en évidence au centre des villages.
- En 1838, le Commandant Jean Langlois, it sounds french isn't it?, a acheté des terres maoris a Akaroa pour 1000 francs francais. Il a fait un aller-retour en France pour chercher des volontaires désireux de s'installer dans cette verte campagne. Les anglais redoutant une invasion trop massive de frenchies ont alors envoyé un lieutenant-gouverneur hisser le drapeau anglais dans la ville, 6 jours avant le retour du Capitaine Lavaud. Il ne s'appelait pas Tabarly ; dommage.
- Bien que la situation économique du pays ne soit plus au top, les prix des produits sont, comme en Australie, assez couramment entre 30 ou 50% moins chers qu'en France . Je ne connais pas trop la recette miracle ; prix des matières premières , niveau des salaires, cout d'importation asiatique réduit, taxes minimes ?
Je me suis amuse a calculer le pourcentage « d'allege » du programme d'histoire. Si on oublie la période belge de notre ami Herge avec les histoires des romains et des gaulois, le programme d'histoire néo-zélandais est « allégé a 15% », une façon curieuse de dire que 85% du programme est supprime . C'est plus vendeur de dire qu'un yaourt a 0% de M.G. plutôt de dire qu'un camembert, un vrai, a 100% de M.G., indication qui ne figure plus sur le paquet puisqu'elle est remplacée par une dénomination plus compréhensible par les non-matheux, « Camembert Tradition ».
GÉNÉALOGIE DES CAPÉTIENS
I) Hugues Ier « Hugues Capet » (941-996)
II) Robert II « Le Pieu » (972-1031)
III) Henri Ier (1008-1060)
IV) Philippe Ier (1052-1108)
V) Louis VI « Le Gros » (1081-1137)
VI) Louis VII « Le Jeune » (1120-1180)
VII) Philippe II « Auguste » (1165-1223)
VIII) Louis VIII « Le Lion » (1187-1226)
IX) Louis IX « Le Saint» (1214-1270)
X) Philippe III « Le Hardi » (1245-1285)
XI) Philippe IV « Le Bel » (1268-1314)
XII) Louis X « Le Hutin » (1289-1316)
XIII) Philippe V « Le Long » (1293-1322)
XIV) Charles IV « Le Bel » (1294-1328) Charles IV n’ayant pas de descendance mâle à sa mort, son lointain cousin Philippe d’Orléans (dont le fils cadet a épouse sa dernière fille) lui succède sous le nom de Philippe VI
GÉNÉALOGIE DES VALOIS
I) Philippe VI « Le Roi trouvé » (1293-1350)
II) Jean II « Le Bon » (1319-1364)
III) Charles V « Le Sage » (1337-1380)
IV) Charles VI « Le Fol » (1368-1422)
V) Charles VII « Le Victorieux » (1403-1461)
VI) Louis XI « Le Prudent » (1423-1483)
VII) Charles VIII « L’Affable » (1470-1498)
VIII) Louis XII « Le Père du Peuple » (1462-1515)
IX) François Ier « Le Père » (1494-1547)
X) Henri II (1519-1559)
XI) François II (1544-1560)
XII) Charles IX (1550-1574)
XIII) Henri III (1551-1589) Henri III n’ayant pas de descendance mâle à sa mort, son lointain cousin et époux de sa sœur Marguerite de Valois lui succède sous le nom de Henri IV
GÉNÉALOGIE DES BOURBONS
I) Henri IV « Le Grand » (1553-1610)
II) Louis XIII « Le Juste » (1601-1643)
III) Louis XIV « Le Roi-Soleil » (1638-1715)
IV) Louis XV « Le Bien Aimé » (1710-1774)
V) Louis XVI (1754-1793)
VI) Louis XVIII « Le Désiré » (1755-1824)
VII) Charles X (1757-1836)
Je vous ai épargné tous les mariages et remariages, les enfants de première couche ou de sous-couche, et les assassinats en tous genres. L'histoire de France n'a rien a envier au feuilleton Dallas; les américains n'ont rien invente...et les enfants caches de Mitterand ou de Chirac comme le remariage de Sarko Ier sont, somme toute, dans la lignée de l'histoire de France, même si les journaux d'aujourd'hui en font tout un fromage a 100% de matière grasse.